Last update: 05/08/2024
| Mot d’introduction: Une fois n’est pas coutume je publie un article en Français pour parler d’un sujet important : PFIA ! Au cours du premier semestre 2024, j’ai eu l’occasion de participer à l’organisation de deux événements scientifiques : la journée ” Société et IA “ (c’est un sujet pour un futur article 😉 ) et l’atelier ” L’IA en Nouvelle-Aquitaine ” au sein de la plateforme PFIA. J’aimerais partager autour de ces événements, car cela me semble important pour comprendre l’écosystème de la recherche en IA en France. Cet article reflète une prise de note et une interprétation personnelle qui n’engage que moi et aucune structure citée. En tant que chercheuse en IA explicable, cheffe de projet européen en IA de confiance et médiatrice scientifique, j’espère que cet article aidera les chercheuses, chercheurs, les entreprises et les citoyennes, citoyens à mieux se poser les questions sur leur présent et leur avenir numérique avec ou sans IA. |

PFIA est LA Plate-Forme d’Intelligence Artificielle pour la communauté académique et industrielle francophone de l’IA. L’objectif de cette plateforme est de rassembler chercheurs, industriels et étudiants autour de conférences et d’ateliers en IA, certes en Français pour la plupart mais bien entendue ouvertes aux anglophones et aux présentations en anglais.
Il y a un mois, PFIA 2024 a été organisée par l’association française d’IA (AFIA), l’Université de la Rochelle et le laboratoire L3I, du 1er au 5 juillet à La Rochelle ! Un grand merci à eux pour cette belle édition !

Concrètement qu’est-ce qu’une Plate-Forme IA ?
Il s’agit d’un rendez-vous d’une semaine pour la communauté IA afin de regrouper à un seul endroit plusieurs événements scientifiques en lien avec l’IA. Cette année le programme riche rassemblait :
| 5 conférences scientifiques | 3 Journées scientifiques | 7 Ateliers | 8 Tutoriels |
| « 10ième édition de APIA, Application pratiques de l’IA » « 8ième édition de CNIA, Conférence Nationale en IA » « 35ième édition de IC, Ingénierie des connaissances » «18ème édition de JIAF, Journées d’IA fondamentale » « 23ème édition de RJCIA, Rencontre des Jeunes chercheurs en IA » | « Agents et IA » avec (1) le groupe de travail ACAI, Affects, Compagnons Artificiels et Interactions, avec un focus sur l’interaction humain-agent, par Brian Ravenet (IUT Orsay) et Nicolas Sabouret (Université Paris-Saclay), & (2) la communauté SMA et Mobilité par Valérie Camps (Universite Paul Sabatier) et Elsy Kaddoum ((Université Toulouse 2 Jean-Jaurès) « Santé et IA » organisée avec le soutien de l’Association française d’Informatique Médicale (AIM) et le Collège Science de l’Ingénierie des Connaissances de l’AFIA « Société et IA » organisé par groupe de travail ACE (Aspects Computationnels de l’Éthique) du GDR RADIA avec Grégory Bonnet (AFIA, GREYC, Université de Caen), Jean-Gabriel Ganascia (LIP6, Sorbonne Université) et Inria Bordeaux avec Frédéric Alexandre et Ikram Chraibi Kaadoud | « Défense et IA »par Émilie Bailly (INRIA), Philippe Bidaud (ONERA) et Gauthier Picard (ONERA) « Jeux et IA » par Anne-Gwenn Bosser (Lab-STICC, Université Bretagne Loire), Tristan Cazenave (LAMSADE, Université de Paris Dauphine-PSL), Tiago de Lima (CRIL, Universtié d’Artois) et Bruno Zanuttini (GREYC, Université de Caen Normandie « MAFTEC, Planification Multi-Agents, Flexible, Temporelle, Et Contingente » par Tiago de Lima (CRIL, Université d’Artois), Bruno Zanuttini (GREYC, Université de Caen Normandie « SOSEM, Atelier Science Ouverte et Sémantique » par Nathalie Aussenac-Gilles IRIT/CNRS, Alban Gaignard CNRS-Nantes, Michelle Sibilla IRIT, Université de Toulouse 3 Paul Sabatier, Cassia Trojahn IRIT, Université de Toulouse 2 Jean Jaurès « CéCILIA, Création d’Événements Collaboratifs, Inclusifs et Ludiques en IA » par Anne-Gwenn Bosser (ENIB), Florence Dupin de Saint-Cyr (IRIT), Liana Ermakova (Université de Brest), Nicolas Pépin-Hermann (Zoetis Denmark), Philippe Morignot, « IA en Nouvelle-Aquitaine » avec Yacine ghamri, Annick Lassus, karell bertet, Cyril Faucher et l’équipe du projet européen DIHNAMIC « GdR RADIA , Groupement de Recherche RADIA (Raisonnement, Apprentissage, et Décision en Intelligence Artificielle) » | « Reservoir Computing : théorie, intuitions et applications avec ReservoirPy » par Xavier Hinaut et Paul Bernard (INRIA) « Comment appréhender la problématique des biais avec les LLM » par Aurélie Névéol, (Université Paris-Saclay, CNRS, LISN) Mathieu Roche (CIRAD, TETIS), Rémy Decoupes (INRAE, TETIS) « Introduction au Physics Informed machine learning – Ajout de connaissance physique dans des modèles d’apprentissage machine » par Sarah Ghidalia (CIAD UR 7533 – Université de Bourgogne) « Prise de décision précoce » par Antoine Cornuéjols (AgroParisTech), Alexis Bondu (Orange Labs), Aurélien Renault (Orange Labs), Vincent Lemaire (Orange Labs) “Machine Learning Meets Program Synthesis” par Nathanaël Fijalkow (LaBRI, CNRS, Université de Bordeaux) “Some new directions for explainable AI” par Céline Hudelot (MICS, CentraleSupélec), Thomas Fel (Aniti Toulouse, Brown University USA), Wassila Ouerdane (MICS, CentraleSupélec), Antonin Poché (IRT Saint Exupery) “An Introduction to Symbolic Explainability » par Joao Marques-Silva (IRIT, CNRS, France & UdL, ICREA, Spain) « Prédiction Conforme » de Joseba Dalmau (IRT Saint-Exupéry), Mouhcine Mendil (IRT Saint-Exupéry) |
| PFIA – Bon à savoir 1) PFIA a lieu de manière régulière la première semaine de Juillet, vous pouvez donc d’ores et déjà réserver cette date sur vos agendas pour les 10 prochaines années 😉 2) PFIA est ouvert aux scientifiques et experts IA qu’ils soient dans le public ou le privé, juniors ou seniors 3) PFIA est organisé pour et par la communauté IA académique et privée : en tant que chercheuse, chercheur, doctorante, doctorant, vous pouvez proposer au comité d’organisation ou directement à AFIA des ateliers, des tutoriels et coorganiser avec des chercheurs des journées scientifiques ! |
ZOOM sur AFIA
AFIA est l’association Française d’intelligence artificielle. Il s’agit concrètement une association Loi 1901 sans but lucratif, dont le but est de promouvoir et de favoriser le développement de l’IA sous ses différentes formes, de regrouper et de faire croître la communauté française/francophone en IA, et d’en assurer la visibilité.
Elle anime la communauté en organisant des rendez-vous récurrents tel que PFIA, des journées thématiques scientifiques et industrielles, en décernant des prix de thèses et sert de point d’ancrage à plusieurs groupes de recherche et groupes de travail. Ses thèmes sont aussi diversifiés que sont les adhérents et aussi riche que la recherche peut l’être en IA tel que l’IA symbolique, Neuro-Symbolique, Système Multi-agents, IA appliquée ou fondamentale. Des offres de thèses et de poste en IA sont aussi partagé sur le site de l’AFIA : https://afia.asso.fr/les-offres-demploi/
Enfin AFIA, fait également partie de l’EURAI (European Association for Artificial Intelligence), association européenne regroupant des associations scientifiques européennes concernées par l’IA et travaillant activement dans ce domaine. De ce fait, AFIA contribue à faire le lien entre la recherche européenne en IA et celle française.
Prix d’adhésion par an pour une personne physique ? 30 euros, ce qui donne accès – entre autres – aux journées organisées par AFIA, l’adhésion à la liste de diffusion et un tarif préférentiel pour s’inscrire à PFIA chaque année.
| AFIA – Bon à savoir : L’AFIA peut parrainer des événements (école d’été par exemple) et peut également financer des mobilités de doctorants en interne en France ! |
ZOOM sur l’Atelier « IA en Nouvelle Aquitaine » par DIHNAMIC & PFIA !

Mercredi 3 juillet s’est tenu un atelier dédié à la mise en valeur des actions et acteurs de l’IA en Nouvelle-Aquitaine. DIHNAMIC – projet européen dédié à l’accompagnement en innovation pour les entreprises manufacturières – et les organisateurs de PFIA se sont alliés pour réunir des partenaires industriels et académiques de la région et du territoire atlantique autour de tables rondes, de témoignages. Leur objectif : rendre l’IA accessible au travers de 4 thématiques :
(1) Synergies de données au service de l’IA ;
(2) IA et synergies de compétences : recherche, formation, entreprise ;
(3) IA et synergies des industries au sein du territoire ;
(4) IA et synergies des entreprises de service dans le territoire.
Cette journée, suivie d’un moment d’échange et de convivialité, a permis de fédérer autour d’un mot d’ordre : « La pédagogie pour l’accompagnement ». Il faut accompagner les entreprises par la pédagogie pour faire leur premier pas en IA : acculturer avant de former techniquement les équipes pour responsabiliser l’ensemble de la structure face aux enjeux et difficultés en IA. Et pour cela ne pas hésiter à se faire accompagner par l’écosystème privé ou public.
Le Thème 1 «Synergies de données au service de l’IA » a été l’occasion de soulever que la gestion de la donnée est un challenge en soit :
- Au niveau de sa collecte et sa mise à disposition : le stockage des données est indéniablement un enjeu de cybersécurité et peut également selon le volume considéré devenir un enjeu écologique
- Au niveau technique : comment trouver la bonne architecture ou le bon outil pour répondre aux besoins du métier et également aux enjeux cités précédemment, est une question incontournable de tout projet, d’autant plus que des questions d’interopérabilité des systèmes peuvent aussi survenir
- Au niveau de sa perception : Il est important d’acculturer les collaboratrices et collaborateurs en interne de sa structure pour partager une vision commune de la complexité des projets. Cela évitera que l’attente de « facilité des procédures », que peuvent avoir des clients ou certains dirigeants, vienne se heurter aux réalités techniques, financières et de ressources humaines inhérente à un projet IA nécessitant de la donnée et des compétences
- Au niveau de l’acceptation du changement : La formalisation des connaissances et des protocoles d’exploitation des données en interne d’une structure pour la mise en place de nouveaux process ou outils est un changement en soit que connaissent beaucoup de structures/entreprises. L’établissement de nouvelles méthodes de travail pour permettre une extraction des connaissances à partir des données (documents, vidéos, audio, relevé de capteurs etc.) implique un questionnement du pourquoi des anciennes méthodes qui se doit d’être accompagné pour favoriser l’acceptation du changement de process et une appropriation et adoption des nouveaux outils ou méthodes de travail.
Le changement lié à des projets IA peut être d’autant plus délicat à mener que ce sujet questionne et amène du débat chez les collaborateurs néophytes, ceux experts, les décideurs et les utilisateurs. L’acculturation en IA et à la data, adaptée au public interne, peut être un moyen de démystifier, rassurer et fédérer.
Le Thème 2 « IA et synergies de compétences : recherche, formation, entreprise » a souligné l’importance de l’humain dans un sujet très technique et celle de la diversité des profils et métier nécessaires pour une IA performante au service des besoins industriels et sociétaux. Par ailleurs, ce thème a aussi souhaité souligner que l’IA n’est pas seulement l’apanage des grands groupes puisqu’il est possible d’en tirer partie à partir du moment où la base de la réflexion est le marché économique, i.e., le besoin réel auquel il faut répondre. Pour cela, il faut donc un ensemble d’actions : une bonne formation initiale pour recruter des juniors aux profils pertinents, une formation continue efficace pour former les collaboratrices et collaborateurs en interne et les mettre à jour, et, dernier point mais des moindres, de bons outils ! Il est donc nécessaire de continuer à cultiver le lien entre les universités et les entreprises pour développer la complémentarité entre les formations et la réalité terrain.
Le Thème 3 « IA et synergies des industries au sein du territoire » organisée avec Dihnamic s’est articulé sur 4 temps fort « IA x Industrie ». En donnant la parole via 3 présentations puis une table ronde à 4 acteurs de l’écosystème – un chercheur, un centre de recherche technologique (CRT), une entreprise, une référente entreprise DIHNAMIC – le thème 3 a souhaité souligner la complémentarité des besoins et des visions de ces acteurs, et cela notamment au vu de la question sous-jacente à tout projet IA « Comment faire de l’IA digne de confiance ? ».
Lors de ce thème, les parties prenantes ont débattu de l’intérêt et l’importance de la pédagogie avec les industrielles. Parmi les challenges remontés lorsqu’une entreprise veut innover avec un partenaire académique, deux en particulier ont été soulignés :
(1) la différence de culture et de calendrier : le monde académique en IA cible la publication scientifique et le partage avec la communauté, là où les entreprises cherchent la confidentialité pour préserver leur avance dans la course à l’innovation
(2) le compromis à trouver entre (i) l’utilisation de solutions existantes sur étagère qui permettent d’aller rapidement en théorie, (ii) la prestation sur mesure – dont la temporalité est plus longue – en accord avec les priorités stratégiques de l’entreprise et ses réalités technico-financières, et (iii) la dynamique de l’innovation du domaine de l’IA (les cycles technologiques).
| CRT – Bon à savoir : Un CRT, centre de recherche technologique, est une structure d’appui aux entreprises pour des projets de R&D. Un CRT travail ainsi au croisement de la recherche académique et des problématiques industrielles amenées par les entreprises. Grace à une veille continue et un état de l’art actualisé, un CRT est un partenaire intéressant pour innover car de par son positionnement il joue le rôle d’intermédiaire entre deux mondes et permet ainsi une innovation accompagnée à jour. |
Le message principal partagé pour le thème 3 a été de considérer l’écosystème comme un pilier sur lequel s’appuyer pour développer son innovation :
- La recherche académique permet d’explorer la faisabilité d’un sujet, les différents scénarios possibles pour y répondre et leurs limites, au travers d’une démarche scientifique rigoureuse qui amène ainsi de la confiance au travers de métriques de performances dans ces solutions là
- Les CRTs, en tant qu’ intermédiaire entre les mondes académiques et industriels, permettent de pousser l’accompagnement dans l’innovation plus loin au niveau applicatif en formalisant à travers un cahier des charge le sujet, en développant par exemple des prototypes proches des environnements d’intégration pour l’entreprise cliente (prototypage en environnement réels et démonstrateurs pour de la pré-commercialisation)
- Les entreprises de services à l’industrie permettent de compléter ces acteurs au travers de leurs expériences terrain spécialisées dans une problématique industrielle ou un secteur industriel spécifique. L’accompagnement peut être alors plus long pour aboutir à un système complet et qualifié opérationnel
- DIHNAMIC, ou les EDIHs en général, en tant que guichet unique dans les régions permettant l’accès à plusieurs expertises et métiers, a pour objectif d’accompagner l’entreprise cliente dans son innovation depuis l’idéation autour de sa problématique métier à la formation des collaboratrices et collaborateurs en interne, à la réception d’un prototype (si la faisabilité est établie). Son point fort : sa capacité à s’adapter au niveau de maturité technologique de l’entreprise cliente.
Note de l’autrice : Bien entendue, cette liste de partenaire est non exhaustive ! Il s’agit ici de souligner les propos des acteurs du thème 3 DIHNAMIC x PFIA !
| Bon à savoir : Dihnamic est un projet européen et régional porté par 13 partenaires institutionnels de Nouvelle-Aquitaine dont l’objectif est d’accompagner les PME manufacturières néo-aquitaines pour le développement d’une industrie numérisée, résiliente, économe en ressources et dans le respect des principes éthiques et cela autour de 4 axes : 1) Intelligence Artificielle, 2) Robotique, process agile et interface homme-machine, 3) Jumeaux numériques, 4) Systèmes intelligents et internet des objets, le tout avec un axe transversal IA digne de confiance ! DIHNAMIC propose ainsi 28 services subventionnés, des webinaires d’acculturations gratuits en ligne et des conseils d’une équipe aux expertises complémentaires pluri-thématiques depuis l’accompagnement au financement, la mise en relation avec l’écosystème, l’idéation autour des besoins métiers, ainsi que la concrétisation de celle-ci en passant par le conseil technologique et le développement de prototypes. De l’idée au prototype, DIHNAMIC est un guichet unique dédié aux entreprises. Pour en savoir plus : https://www.dihnamic.eu/fr/accueil/ |
Le Thème 4 « IA et synergies des entreprises de service dans le territoire» s’est intéressé à l’impact de la qualité des données sur les systèmes à base d’IA et au sujet de la transformation des algorithmes open-sources issus de la recherche vers des solutions d’IA industrialisables. Concernant ce premier point, le thème 4 a insisté sur le fait qu’il n’était pas suffisant d’avoir des données pour pouvoir prétendre à de l’IA, mais qu’il fallait que celle-ci soit de qualité, c’est-à-dire – entre autres – nettoyé, structuré, à jour, stocké, tracé et protégé. Cela nécessite ainsi de se munir d’un Data gouvernance plan efficace en premier lieu, car sans données de qualités, pas d’IA performantes. Concernant le second point, si l’open source est un sujet plébiscité par la communauté scientifique, il n’en ressort pas moins que cela soulève plusieurs questions pour les entreprises parmi lesquelles la responsabilité : la vigilance est de rigueur lors de la réutilisation de code issue de projet open source en interne dans une entreprise car cela engage sa responsabilité vis-à-vis de ses propres clients finaux, et cela est d’autant plus vrai pour les projets IA avec la réglementation européenne AI Act. Mise à jour des projets, licences associés, versions des langages utilisés, type de données utilisés pour l’entrainement, et bien d’autres éléments, sont quelques questions parmi les nombreuses qui se posent alors.
Enfin ce thème 4 s’est conclut par une grande table ronde autour de l’accompagnement des entreprises dans le domaine de l’IA en faisant témoigner des acteurs de l’accompagnement – sans être exhaustif- BPI, la Région Nouvelle-Aquitaine ou encore le pôle de compétitivité ENTER – ou qui ont été accompagné parmi lesquels des acteurs publics tel que le port de La Rochelle, et des entreprises. S’il ressort l’existence d’une multitude d’acteurs qui rendent la cartographie de l’écosystème complexe, il n’en reste pas moins qu’il s’agit d’une richesse de notre écosystème. Au même titre que la table ronde a insisté sur la formation continue pour rester à jour au niveau technique et pouvoir anticiper les innovations, les oratrices et orateurs ont également souligné l’importance pour les entreprises de rencontrer les partenaires de l’écosystème, de s’acculturer en interne sur l’innovation en tant que tel et pourquoi pas de se constituer une task force en interne polyvalente qui permettrait de tisser les bons partenariats d’accompagnement en externe tout en fédérant en interne face aux changements inhérents à l’innovation.
Que retenir ?
PFIA est un évènement récurrent depuis les années 1999, co-organisé et soutenu par AFIA.
Dédié à la communauté francophone en IA, ce rendez-vous permet de créer et consolider le lien au sein des communautés : celles scientifiques, celles industrielles et celles qui soutiennent ces communautés. En une semaine, PFIA offre une vision synthétique de l’état des lieux de l’IA dans la communauté francophone et de ses préoccupations associées qu’elles soient scientifiques (ex : LLM, approche neuro-symbolique, Fairness vs Confiance) ou liées aux métiers de la science ( quel futur pour les métiers de la recherche à l’heure des LLMs ?) ou encore liées à l’impact de l’IA sur l’humain (ACAI, journée santé et IA ), sur la société (Journée société et IA) et sur l’industrie (IA en Nouvelle-Aquitaine).
Alors rendez vous l’année prochaine à PFIA 2025 !



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